Hello,
Les porteurs-porteuses de Vie ! Vous vous portez bien, et avez passé une bonne fête pascale, je souhaite !
C’est toujours un plaisir pour moi de partager avec vous ce que le Saint-Esprit dépose dans mon cœur. Merci d’être là, je suis bénie par votre présence.
Alors, nous sommes dans la catégorie « sur le chemin de la vie », où nous apprenons de nos expériences quotidiennes et de celles des autres.
Il y a au moins deux années, une sœur m’a urgemment appelée pour que je prie pour elle, car l’administration de tutelle de son entreprise avait fait une erreur sur son compte. J’ai dit oui, mais en moi, j’ai pensé que ce n’était qu’une erreur qui se corrigerait sans prière, mais j’ai tout de même prié. Quelques jours, plus tard, la sœur me fit un retour plein de reconnaissance et d’actions de grâces pour le Seigneur, car la situation avait été dénouée miraculeusement.
Rien n’est insignifiant
Contre toute attente, dans la même semaine, je vécus aussi une situation où, je fus victime d’une erreur de la part des agents de l’assainissement et de l’eau. En effet, ils vinrent pour enlever le compteur d’eau de mon voisin, et par mégarde, c’est le mien qui fut enlevé. De retour du bureau, je fis le constat, je me dis que c’était juste une erreur et que dès le lendemain, je me rendrai au bureau technique le plus proche pour leur signaler le problème et ils le résoudraient. Le lendemain, je fis ainsi, ils notèrent ma requête. Mais le soir de retour du bureau, rien ne se fit. Je patientai au moins trois jours, ils ne semblaient pas préoccupés par ma situation, pourtant, c’était une situation désagréable pour moi, car je m’approvisionnais en eau chez mes voisins. Au-delà, Dieu m’attendait au tournant pour m’enseigner afin que je me réajuste.
Trois jours, cinq jours, voici le week-end, je n’avais pas d’eau. Je commençai à prendre le problème au sérieux en implorant la grâce divine. Sans tarder, Le Saint-Esprit m’amena à me repentir du jugement hâtif que j’avais porté sur la situation de la sœur, j’obéis. Par ailleurs, je sollicitai de l’aide dans la prière chez certaines sœurs. Au début de la nouvelle semaine, je me rendis encore dans les locaux, et ils me promirent de revenir avec le compteur. Une fois, rentrée, une sœur me contacta pour qu’on prie pour l’affaire, je sautai sur l’occasion, car ce n’était plus une petite erreur. Avant qu’on ne dise « Amen », les agents en charge étaient là, ils rétablirent mon compteur d’eau, par la grâce de Dieu.
Cette situation m’a ravisée, j’évite autant que possible de porter un jugement sur les choses (souvent qui me paraissent banales ou acquises, tandis que cela ne l’est pas pour les autres), et surtout sur les personnes dans leurs situations particulières.
Et le Seigneur me rappela comment en 2012, juste une année après ma nouvelle naissance, je méprisai une de mes proches qui avait rétrogradé. Je la jugeai et la condamnai. Puis une année, j’avais aussi rétrogradé, et ma condition était bien pire que celle de ma proche. Cela m’a enseignée une belle leçon d’humilité et de compassion. Les gens ne font pas toujours certaines choses par plaisir, il y en a qui luttent avec le péché, ne savent pas comment s’en délivrer.
Sur le chemin de la vie, sachons que l’avenir appartient à Dieu : ce qu’on voit d’une personne ne doit jamais nous amener à la mépriser ou la condamner.
Tout peut basculer car, rien n’est acquis. L’histoire d’Anne, la mère de Samuel est une belle illustration à ce propos. En effet, cette femme était méprisée par sa coépouse qui avait des enfants, alors qu’Anne n’en avait pas. Elle se moquait continuellement d’elle, en lui rappelant constamment son infortune. Pennina pensait que la situation de sa coépouse était irrémédiable, certainement à cause de son âge qui avançait et, l’espérance de concevoir s’effritait. Cependant, c’était sans compter sur le Dieu Tout-Puissant, Celui qui sait renverser les situations, le spécialiste des revirements.
Dieu se souvint d’Anne qui, eut son premier né, puis s’en est suivi cinq autres enfants. Les érudits de la Bible disent que c’est à cinquante-trois ans, qu’elle enfanta Samuel. Surement, à cette époque Peninna avait atteint la ménopause, elle ne pouvait plus enfanter, mais elle était entrain d’assister à quelque chose que son esprit n’avait pu imaginer. Dieu avait brisé son orgueil et renversé son jugement. Cette portion du cantique d’Anne, dans le deuxième chapitre du premier livre de Samuel, nous le témoigne :
Ne parlez plus avec autant d’hauteur ; que l’arrogance ne sorte plus de votre bouche ; car l’Eternel est un Dieu qui sait tout, et par lui sont pesées toutes les actions.
Même la stérile enfante sept fois, et celle qui avait beaucoup d’enfants est flétrie.
J’ai connu le témoignage de quelqu’un qui disait qu’il jugeait sévèrement les gens qui divorçaient, et particulièrement les chrétiens et, il s’était juré de ne jamais divorcer. Quand, il s’est marié, même pas deux bons ans de vie conjugale, il a vécu un divorce que, même les non croyants ne vivent pas.
La Parole de Dieu nous dit:
Ne jugez point, afin de ne point être jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. (Matthieu 7 :1-2)
Sur le chemin de la vie : ne méprisons pas la prière :
J’ai compris que nous avons la réalité spirituelle et la réalité physique. En tant qu’enfant de Dieu, nous devons prier pour tout ce qui nous concerne, aussi petit détail que ce soit. Car, ce sont les petites choses qui deviennent de grandes choses. Lorsque nous avons la présence d’esprit de recommander les choses dans leur genèse, au Seigneur, il peut faire ce qu’on ne voit pas à l’œil nu.
Prier c’est reconnaitre que Dieu est Celui qui a le contrôle de toutes choses,
Prier c’est reconnaitre que nous avons besoin de la bonne main de Dieu dans nos affaires
Prier c’est inviter Dieu à s’immiscer dans ce que nous semblons déjà connaitre, et lui dire que nous ne sommes pas des experts, parce qu’il y a des réalités, dont lui seul a la connaissance dans les moindres détails,
Solliciter l’aide dans la prière n’est pas forcément un manque de foi, c’est une manière de demander du renfort et de prendre sa situation au sérieux.
Le Rhema, il y a la vie ne ce que nous vous apportons !