Hello,
Les porteurs et les porteuses de Vie ! Je suis très ravie de vous retrouver en cette nouvelle année pour continuer l’aventure ensemble. Je vous souhaite une très bonne et heureuse année. Puissiez-vous faire un très bon usage de la provision divine mise à votre faveur. Au Nom Puissant et Merveilleux de Jésus-Christ !
Pour ce billet, nous partagerons sur un des dons précieux que Jésus-Christ a faits à son Eglise, et dont le plan de Dieu est que chacun de ses enfants puisse en jouir. Il s’agit du baptême du Saint-Esprit. Le baptême du Saint-Esprit fait partie des bénéfices de la nouvelle naissance. Tel promis par le Seigneur : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ». (Marc 16 :16-17).
L’accès
Aucun enfant ne peut prétendre à l’héritage d’une famille sans y être né ou adopté. La nouvelle naissance est la clé d’entrée dans le Royaume de Dieu comme Jésus l’a même enseigné à Nicodème dans ce passage : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » (Jean 3 :3).
Naitre de nouveau consiste à recevoir Jésus- Christ comme Sauveur et Seigneur. Son sang nous purifie de tout péché, et son Esprit vient habiter en nous pour nous rendre capable de croire et d’obéir à la Parole de Dieu alors, nous devenons une nouvelle création, des enfants de Dieu avec sa nature, aptes à vivre des nouvelles choses liées à la nouvelle vie en Christ. Par conséquent tout ce que Dieu a disposé dans son Royaume est pour nous. Nous pouvons donc le voir comme Nicodème a pu le constater dans la vie de Jésus au point de venir en demander le secret. Voir le Royaume de Dieu, c’est l’expérimenter, le manifester, le vivre, être bénéficiaire et participant ; découvrir Dieu comme Père et bénéficier de tout ce qui s’y rattache.
C’est pourquoi l’Apôtre Pierre dit ceci au début de l’Eglise :
Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. (Actes 2 :38-39).
Jésus ayant achevé son œuvre par sa mort, son ensevelissement, sa résurrection et son ascension, le don du Saint-Esprit était disponible, il l’a envoyé sur la terre.
La promesse a été tenue
Actes 2 : 1-4 :
Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.
Actes 10 :44-46 :
Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu.
Actes 19 :6-7 :
Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient.
Ce sont là quelques cas de figure dont parle le Nouveau Testament sur le baptême du Saint-Esprit et le parler en langues. Au travers des Ecritures, nous pouvons constater que le baptême du Saint-Esprit et le parler en langues sont intimement liés. Chaque fois que quelqu’un était rempli du Saint-Esprit, il parlait en langues.
Un langage intime
1 Corinthiens 14 : 2 ; 4 :
En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères. Celui qui parle en langue s’édifie lui-même.
Le parler en langues nous permet de communier directement avec Dieu, de dire des mystères que le Seigneur nous révèlera dans un langage qu’on peut comprendre, de nous édifier, c’est-à-dire nous bâtir, nous encourager…
Ephésiens 5 : 18-19 :
Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit ; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
Après l’expérience de la nouvelle naissance, l’étape suivante serait de désirer le baptême du Saint-Esprit. Ce don est disposé et disponible pour tous, (la condition c’est la nouvelle naissance). Il suffit d’y aspirer et de le recevoir par la foi. C’est la volonté de Dieu que tous ses enfants soient remplis du Saint-Esprit sinon, il n’en ferai pas un commandement : « soyez remplis du Saint-Esprit ». D’autant plus que parler en langues nous permet de communiquer avec lui en toute intimité, je ne pense pas qu’il accorderait ce privilège à certains et en priveraient d’autres.
Nous n’avons pas non plus besoin de faire des efforts personnels pour le mériter, chaque don de Dieu se reçoit par la foi, tout comme nous avons reçu la nouvelle naissance sans aucun acte méritoire. Souvent, ce sont nos mentalités non renouvelées ou des idées préconçues sur le Saint-Esprit qui nous limitent.
Pour mon cas, avant que Dieu me fasse grâce du baptême du Saint-Esprit avec le signe des langues, je me disais que ce n’était pas fait pour moi, parce que je n’étais pas assez « correcte » pour y prétendre. Quand des séances de prières étaient organisées dans ce but, je me rétractais jusqu’à je me retrouve dans un autre pays dans le cadre de mes études. Ma soif du Seigneur croissait, et je me sentais insatisfaite de mes temps de prières, au point où je me réveillais en pleine nuit pour prier, mais je n’arrivais pas à aller plus loin, parce que mes mots intelligibles s’épuisaient. Puis une nuit, dans le même scénario, je mis un temps de louange du pasteur Mohamed Sanogo (qui datait des années), c’était après un temps de séminaire, et il était en train de célébrer le Seigneur avec son assemblée. Il disait qu’il y a des gens qui seront baptisés du Saint-Esprit avec le signe évident du parler en langues, sans savoir par quel moyen, je me suis mise à parler en langues. Quelle grâce ! Je venais de recevoir le baptême du Saint-Esprit avec ce don merveilleux des langues. J’en étais convaincue, le Seigneur dans sa miséricorde, est venu à mon secours afin de m’aider à grandir dans la communion avec lui. Il a répondu à ma soif alors que je ne trouvais pas les mots adéquats pour m’exprimer et demander ce qui me convenait. Je n’ai rien senti ni dans ma chair ni dans mes émotions, mais j’étais joyeuse et reconnaissante. Cette nouvelle étape a radicalement changé ma communion avec le Seigneur et positivement impacté ma vie chrétienne. Depuis lors, je n’ai cessé de parler et de prier en langues, c’est-à-dire que je ne l’ai pas fait une fois et abandonné, je me suis exercée, je continue de le faire.
Il ne vous le refusera pas
Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou, s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. (Luc 11 :11-13)
Dieu est un Bon Père et Responsable, il ne privilégie pas certains du don des langues pour la communion avec lui (parce qu’il y a le don des langues avec interprétation qui est différent de celui dont je parle dans cet article.).
Le don est pour vous aussi, je vous propose si vous n’êtes pas encore baptisé du Saint-Esprit avec le signe des langues, demandez-le simplement à Dieu. Si vous avez des préjugés et des appréhensions à cause des mauvaises expériences, faites-le connaitre au Père. Si vous avez jugé le don en le rejetant consciemment ou inconsciemment, il est très important de se repentir, car il serait difficile de recevoir et jouir de ce que vous avez critiqué et méprisé.
On peut le recevoir par différents procédés comme susmentionnés. Soit directement sans l’intervention de quelqu’un ; par l’imposition des mains d’une autre personne qui prie pour nous. Laissez et permettez au Seigneur de le faire comme il veut. S’il vous inspire d’aller vers quelqu’un ou de participer à des temps de prières collectives, ne résistez pas. Aussi, il peut arriver que vous ne le receviez pas sur le lieu de prière, mais à un autre endroit au moment même où vous ne vous y attendez pas. Restez dans l’expectative, le Seigneur vous fera grâce. Je prie de tout mon cœur que vous aspiriez ardemment au baptême du Saint-Esprit et que plusieurs le reçoivent pendant la lecture de cet article. Au Nom Puissant de Jésus-Christ. Amen !
Le Rhema, il y a la vie en ce que nous vous apportons !