Hello les porteurs et porteuses de vie ! ceci est le témoignage d’une sœur qui a bien voulu garder l’anonymat.
En 2019, Dieu s’est manifesté de façon extraordinaire dans un des aspects de ma vie. Chaque fois que j’y pense, cela ravive encore ma foi. Les faits se sont passés sur mon lieu de travail.
A cette période de l’année 2019, nous avions une très grande activité en province et la direction dans laquelle j’étais alors, était chargée de préparer l’activité dans ses moindres détails. Avec mon directeur, nous avions mis énormément de temps pour tout préparer (le processus, les équipes, les chronogrammes…), et nous avions transmis le travail à une autre direction pour la mise en œuvre. Il faut noter que j’étais sensée faire partie de l’équipe. Juste après avoir fini le travail, j’ai été souffrante et j’ai eu droit à un repos médical. Mais l’activité avait lieu après ma reprise, donc je n’avais pas vraiment grand-chose à craindre, ou du moins c’est ce que je pensais.
L’injustice
Pendant que j’étais à la maison, je prenais souvent des nouvelles avec mon supérieur hiérarchique pour me rassurer que les choses avançaient. Sauf que, à chaque fois, je le trouvais distant voire fuyant. J’ai fini par lui poser la question de savoir ce qui n’allait pas et il a répondu qu’il passerait me voir, qu’on en parlerait. Avant qu’il n’arrive, une collègue m’a appelée pour m’informer qu’en fait, l’agent que l’autre direction avait chargé de finaliser le travail, avait pris sur elle de barrer mon nom dans l’équipe et, qu’elle m’avait remplacée par une autre personne. Lorsque nos supérieurs à toutes les deux ont voulu comprendre la raison de son agissement, elle a dit qu’elle et moi avions eu une altercation par rapport à un précédent travail, d’où sa décision.
Quand je l’ai appris, j’ai appelé mon supérieur hiérarchique pour en savoir plus, il me l’a confirmée et m’a dit que c’était la raison de sa gêne vis-à-vis de moi. Je lui ai demandé ce qu’il comptait faire, et il m’a dit qu’il se sentait impuissant, car avec son collègue, ils ont essayé de faire entendre raison à la dame en vain.
L’intervention du DIEU de toute justice.
Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra (Matthieu 6 :6)
C’est ce verset-là qui m’est venu en tête tout de suite, après l’échange avec mon supérieur hiérarchique. Je suis donc rentrée dans ma chambre, me suis mise à genoux, et j’ai parlé à mon Père qui est dans les cieux, et vraiment à cœur ouvert. Je lui ai dit que j’étais triste de comment l’histoire s’est passée. Je lui ai aussi dit que je pensais mériter de prendre part à ce travail. En plus, je lui ai demandé de réparer cette injustice qui m’avait été faite. J’ai demandé à DIEU de remettre mon nom qui avait été barré à sa place, cette fois ci, avec une encre indélébile que nul ne pourrait effacer. Cela constituerait pour moi le signe que c’est lui était à l’œuvre pour rétablir les choses. J’ai par ailleurs promis de faire une offrande à la maison du Seigneur si justice m’étais faite
Pour ne pas cacher ma frustration, J’ai eu à cœur de faire un message à mon supérieur hiérarchique pour lui exprimer mon ressenti. (Une si longue lettre. Rires) pour lui dire que je trouvais qu’il n’avait pas pris ma défense, car je méritais qu’il s’implique un peu plus pour son agent que j’étais. En tout état de cause, je lui ai dit tout ce que j’avais sur le cœur. Comme c’était sur whatsApp, j’ai passé tout mon temps à guetter pour voir s’il lirait mon message ou pas. J’ai fini par voir les deux traits bleus confirmant qu’il l’a bien lu mais de tout le weekend, je n’ai reçu aucune réponse de sa part.
Le lundi matin, très tôt, j’ai été réveillée par son appel, il m’a expliqué que mon message l’avait beaucoup touché et qu’il s’était vraiment senti mal parce que tout ce que j’avais dit était vrai. Ce matin-là très tôt ; il était monté voir notre premier responsable (le Directeur Général), ce dernier avait promis de régler les choses (là encore, il n’a pas précisé comment, il n’a même pas dit s’il me remettrait dans l’équipe ou pas). Nous étions sensés voyager le vendredi.
Le mercredi matin, sans même avoir eu de nouvelles, j’ai préparé ma valise, parce que j’avais foi au DIEU que j’avais prié et l’assurance qu’il me ferait justice. Le jeudi matin, quand je me suis réveillée, j’ai vu qu’il y avait plein de messages dans ma boite professionnelle. Quand j’ai ouvert, j’ai vu que le premier responsable avait écrit un message à tout le staff pour dire que j’irai en lieu et place de la personne qui m’avait remplacée. De même, il en avait profité pour ajouter une personne qui avait elle aussi été oubliée. Par-dessus tout, je pouvais dire que j’avais vu le signe donné à DIEU, puisque c’était le premier responsable de l’institution lui-même en personne qui, avait réécrit mon nom. Qui d’autre pouvait l’effacer ? Personne. Pour moi, cela représentait valablement l’encre indélébile que j’avais demandée. DIEU n’est-il pas merveilleux ? Il m’avait fait justice et une autre personne avait même pu bénéficier de sa bénédiction à travers la situation.
Commencer à genoux, terminer à genoux
Quand j’ai vu le message, je suis retournée là ou tout avait commencé, c’est-à-dire à genoux dans ma chambre. J’ai rendu grâce à DIEU de toutes mes forces et je l’ai rassuré de ne pas oublier ma promesse. Lorsque je suis rentrée du voyage, j’ai fait mon offrande. Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais été vers ma collègue pour lui poser une quelconque question par rapport à ce qu’elle avait fait. Je n’en avais pas besoin, puisque mon Père s’était lui-même chargé de mon problème.
Car moi, l’Éternel, j’aime la justice, Je hais la rapine avec l’iniquité ; je leur donnerai fidèlement leur récompense, et je traiterai avec eux une alliance éternelle. (Ésaïe 61 :8). Je prie que le DIEU qui m’a fait justice, puisse en faire pareil pour vous tous qui en avez besoin. Quoi qu’il en soit, restons fermes et croyons que DIEU est le DIEU de Justice. Amen !