Ne nous lassons pas de faire le bien.
Hello les porteurs et porteuses de vie,
Vous allez bien je souhaite ! moi, je vais au rythme de Dieu. Aujourd’hui, nous sommes dans la catégorie : sur le chemin de la vie…
Galates 6 :9
Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. (Version Louis Segond)
Ayant entrepris de faire le bien, ne nous laissons donc pas gagner par la fatigue ou le découragement. Si nous ne relâchons pas nos efforts, nous récolterons, au moment opportun, les fruits de notre persévérance. (Version parole vivante).
Suite à des déceptions encaissées à cause de l’ingratitude, à un moment, j’ai commencé à me renfermer, à me retirer des gens, à ne plus rendre service… Je repoussais presque, ceux qui venaient à moi pour une quelconque aide. Un jour, le Seigneur m’a arrêtée en me disant ceci :
- Ma fille, tu es entrain de renier ma nature en toi à cause de l’attitude des hommes, si tu continues à te comporter ainsi, cela veut dire que l’ingratitude, le mauvais comportement des autres t’a vaincue et qu’ils sont arrivés à te faire adopter leur nature. Mais, si tu continues à aider les autres malgré, l’ingratitude, tu aurais gagné en maturité, et c’est toi qui aurais vaincu l’ingratitude.
- De plus, le fait de te comporter négativement signifierait que, tu faisais les choses pour recevoir ta récompense des hommes. Pourtant, je t’instruis dans ma Parole à faire tout de bon cœur et en mon nom tout en t’attendant à moi. (Colossiens 3 :23-24)
Soyons des imitateurs de Dieu
Ayant été plusieurs fois, victimes de l’ingratitude, parfois, nous nous résolvons à ne plus nous laisser avoir, ce qui peut nous amener à nous centrer sur nous-mêmes ou sur ceux qui savent nous rendre le bien que nous leur apportons. Dès fois, consciemment ou non, nous nous appuyons sur ces mauvaises expériences pour priver des innocents des grâces que Dieu a mises en nous.
Cependant, il ne doit pas en être ainsi de nous en tant qu’enfants de Dieu.
Notre nature divine est programmée pour faire du bien.
A l’image de Dieu notre Père qui, ne se fatigue point de faire le bien, parce que c’est cela sa nature, la Bible nous encourage à l’imiter.
Dans le passage susmentionné, ne pas se lasser : veut dire ne pas laisser les circonstances ou les comportements des autres nous décourager ou nous changer, encore moins lorsque la récompense tarde.
Considérons la bonté de Dieu envers nous chaque jour : il nous renouvelle ses bontés et compassions ; de même, il fait pleuvoir sur les méchants et les bons. Même à la chute de l’homme dans le jardin d’Eden, le Seigneur a usé de bonté en couvrant sa nudité, malgré que, son cœur devrait être triste à cause de la désobéissance de l’homme.
Lorsque Jésus a été trahi, rejeté par ceux à qui il a fait du bien, cela ne l’a pas amené à renoncer à son but, sa mission divine qui était de mourir à la croix pour les péchés de ces mêmes personnes y compris nous tous. Il n’a pas laissé le caractère des uns et des autres dominer sur son amour.
Permettons à Dieu de décider du moment convenable
Toujours dans notre passage de Galates, la Parole de Dieu ne nous précise pas que, c’est aux gens auxquels, nous avons fait du bien qui nous le rendront, bien que nous aurions voulu qu’ils soient au moins reconnaissants. Elle ne nous précise pas non plus que, c’est à l’endroit où nous avons semé que, nous récolterons. Elle ne nous garantit pas aussi que c’est à l’instant T que, la moisson se fera. Mais, Dieu nous promet la moisson au moment convenable : seul Dieu connait le moment convenable pour nous. Car la moisson dépend de lui qui, fait croître nos semences et, qui est le Maître des temps des circonstances.
Cas pratiques :
-Le roi Ezéchias fut un des rois de la Bible qui marcha dans la crainte de Dieu et l’intégrité, il a fait du bien selon Dieu. Un jour, il tomba malade au point où il devrait mourir. Il rappela au souvenir de Dieu le bien qu’il avait fait, et le Seigneur étant fidèle, lui accorda la guérison et des années de plus. Le roi Ezéchias venait de récolter le bien qu’il avait fait en guérison, en bonne santé, en longévité, et bien d’autres bénédictions. C’était le temps convenable de sa moisson et le Seigneur lui en a donné selon son besoin. (2 Rois 20 : 1-11)
-La seconde personne est Corneille, un homme qui craignait Dieu et faisait beaucoup d’œuvres de bienfaisance. Mais il n’était pas encore sauvé. La Bible dit que, Dieu s’est souvenu de ses aumônes, en lui faisant la grâce d’écouter le message de la bonne nouvelle afin qu’il soit sauvé. Il a moissonné le bien qu’il faisait par le don du salut qui était son vrai besoin. (Actes 10 :1-48)
-La troisième est une femme du nom de Tabitha ou Dorcas qui faisait beaucoup de bonnes œuvres, particulièrement, en s’occupant des besoins vestimentaires des veuves. Il arriva qu’elle fût malade et mourut. Sa bonté manifeste lui a valu la vie, lorsque l’Apôtre Pierre pria pour elle. (Actes 9 :36-43)
De ces trois cas pratiques, nous ne voyons pas que, ce qu’ils ont fait leur a été rendu textuellement et immédiatement, mais chacun a reçu au bon moment et selon ses besoins. Par exemple, Corneille devrait certainement, être très riche, si les habitants de sa ville venaient lui donner des aumônes comme il le faisait, je ne suis pas sûre, que cela lui servirait à grande chose. Mais Dieu a vu ce qu’il lui manquait : la vie éternelle.
De même, si les veuves avaient apporté des vêtements neufs pour qu’on habille le corps de Dorcas, cela ne pouvait servir, car seul un vêtement pouvait lui être porté pour son enterrement. Cependant, Dieu a vu que, c’est la vie qu’il lui fallait, et il l’a ramenée à la vie pour qu’elle soit davantage utile.
Imaginons que, vous donnez de l’argent ou de la nourriture à quelqu’un. Un jour, vous êtes malades, vous avez fait le tour des grands spécialistes en santé sans succès. La personne que vous aviez eu à aider, étant dans l’abondance financière vient vous donner de l’argent ou de la nourriture. C’est bien, mais il se peut que vous ne soyez pas dans le manque d’argent ou de nourriture. Votre plus grand besoin du moment c’est sans doute la guérison. Mais, si cette personne priait pour vous et que vous êtes guéris, Dieu vient de vous faire moissonner le bien que vous l’aviez faite selon votre besoin.
Soit un de vos enfants se trouvant à l’étranger, vous appelle pour vous dire : ‘’ah ! J’ai une bonne nouvelle ! Une bonne âme s’engage à me donner les repas ou à me loger gratuitement, donc pour l’argent du loyer ou de la ration alimentaire, ne vous en faites pas.’’ Cette nouvelle vient vous trouver dans un temps de crise où, vous vous demandiez comment faire pour cet enfant loin de vous ? N’est-ce pas que Dieu sait nous faire moissonner au temps convenable et selon nos besoins ?
J’ai lu le témoignage d’un monsieur qui aidait beaucoup son pasteur. Un jour, il est mort des suites d’un grave accident. Dès que son pasteur est arrivé à l’hôpital, il a commencé à prier le Seigneur et rappelant toute l’aide que ce monsieur lui était. Et le Seigneur a ramené le monsieur à la vie. Lorsque, celui qui est revenu à la vie, donnait son témoignage, il dit que, quand il est arrivé au ciel, le Seigneur lui a dit qu’il ne pouvait rester, il doit retourner sur la terre, car son pasteur a besoin de lui. Vu le bonheur du ciel, il ne voulait pas, et il ajouta que on pasteur l’énervait en le réclamant sur la terre (rires).
Peut-être que, tu as aidé quelqu’un d’une manière ou d’une autre. Mais, la personne n’a pas été reconnaissante ou n’a pas bougé le petit doigt quand tu étais dans le besoin. Tu t’es alors laissé avoir par l’amertume, et refuses d’aider encore.
Rien n’est vain dans le Seigneur
Je t’encourage à revenir à ta nature qui consiste à faire du bien, en continuant d’aider autant que possible. Dieu saura te récompenser comme nous le dit le prophète :
Ésaïe 49 :4
Et moi j’ai dit : C’est en vain que j’ai travaillé, C’est pour le vide et le néant que j’ai consumé ma force ; Mais mon droit est auprès de l’Éternel, Et ma récompense auprès de mon Dieu. (Version Louis Segond).
Quant à moi, je pensais m’être donné du mal pour rien, avoir usé mes forces sans résultat, pour du vent. Or le Seigneur garantit mon droit, mon Dieu détient ma récompense. (Français courant)
Néanmoins, retenons que, nous ne faisons pas de bonnes œuvres pour mériter la grâce de Dieu ou une quelconque récompense comme méritée.
Par exemple, si Corneille avait refusé de croire en la bonne nouvelle qui lui était prêchée, en se disant qu’il fait déjà beaucoup d’aumônes donc il ira au paradis, il se serait trompé lui-même. Parce que la Parole de Dieu dit ceci :
Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. (Ephésiens 2:8)
Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. (Éphésiens 2 :8-9)
Nous ne sommes pas sauvés par nos bonnes œuvres, mais nous sommes sauvés pour accomplir de bonnes œuvres.
Les bonnes œuvres que nous faisons en tant qu’enfants de Dieu, découlent de notre foi et obéissance en Christ, et le Seigneur s’en souvient toujours.
Prions : Seigneur, je te demande pardon d’avoir décidé de moi-même de ne plus faire du bien aux gens à cause de l’ingratitude subie. Je prie que tu guérisses mon cœur blessé et me vides de toute amertume. Je m’attends désormais, à la force et l’amour du Saint-Esprit pour faire les bonnes œuvres en faveur de ceux qui me sont reconnaissants et de ceux qui ne le sont pas. Au nom de Jésus-Christ. Amen !
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