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Les porteurs- porteuses de Vie. Je vous souhaite en bonne santé !
Une jeune sœur m’a une fois contactée en me faisant savoir que son travail ne lui permettait pas de servir Dieu comme elle le voulait, donc elle voulait arrêter. Cela m’a fait frissonner, et, en même temps, fait prendre conscience de la compréhension erronée que nous avons souvent du service de Dieu. Ne pouvant ni lui dire d’arrêter, ni de continuer, d’autant plus qu’il y avait la notion de « servir Dieu ». Je ne voulais pas être de ceux qui l’empêchaient de servir Dieu comme elle voulait, si elle en avait la conviction. Je lui ai dit qu’il lui fallait un autre travail avant d’arrêter et que même dans son lieu de travail, elle pouvait servir le Seigneur.
Démystifier le terme : “servir Dieu”
TOUT ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur. (Colossiens 3 :23-24)
TOUT : Chaque fois que je vois ce mot employé par Dieu, ça me fait réfléchir et me défie en même temps. Je ne cesse de dire : Seigneur, tu as dit “TOUT” ?
Dans la nouvelle dispensation, nous sommes sauvés pour communier avec Dieu, et le servir. Quand on parle du service de Dieu, il y en a qui sont parfois intimidés, car ne voyant que les cinq principaux ministères classiques de : Pasteur, Prophète, Docteur, Evangéliste, Apôtre… . Pour d’autres, il s’agit uniquement de s’arrêter sur la chaire avec un micro.
Une des choses que Dieu a dite à Moïse, lorsqu’il l’envoyait en mission en Égypte, c’est qu’à leur sortie, ils serviront Dieu (Exode 3 :12). Cependant, il n’était pas question d’abord de ministère. Dans ce contexte, servir c’est adorer. L’adoration fait partie du service du Seigneur.
En plus, il y a les cinq ministères évangéliques classiques ; les dons spirituels, le jeûne et la prière ; les œuvres sociales ; nos activités quotidiennes… Cet article s’articulera sur ce dernier point.
Nos activités quotidiennes
Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père » (Colossiens 3 :17)
L’expression « quoi que vous fassiez » est absolue et inclusive : nos responsabilités professionnelles (artiste, secrétaire, médecin, avocate, écrivain, menuisier, homme d’affaires, homme de tenue, députés, ministres, mécaniciens, coiffeuses, maçons, etc.) comme nos actes quotidiens les plus banaux doivent être accomplis au nom du Seigneur.
De même, être des parents, c’est servir le Seigneur en éduquant ses enfants selon les voies du Seigneur. La Bible regorge plein d’exemples en ce sens. Marie, la mère de Jésus s’est vue comme servante du Seigneur, pas parce qu’elle portait un titre de pasteur ou apôtre. Simplement, elle a porté Jésus par obéissance à la voix du Seigneur (Luc 1 :38). Il en est de même d’Élisabeth la mère de Jean-Baptiste, ainsi que des parents de Samson.
Sentez-vous honoré de servir le Seigneur ainsi, pas sous les feux des projecteurs, mais en contribuant à bâtir un modèle de société.
Là où tu te trouves
Vous savez, il y en a qui sortent dans les rues, mais ne gagnent pas des âmes comme d’autres, pour le Seigneur. Mais, dans leurs bureaux, Dieu leur envoie des âmes à évangéliser. J’ai une panoplie de témoignages. Par exemple, j’étais en contact avec une sœur, un jour, nous priions pour ses premiers jours dans une institution qui l’avait recrutée. Pendant le temps de prières, le Saint-Esprit nous avait données le passage de Jean 15 :16 : Dieu l’avait choisie, établie afin qu’elle aille dans cette institution pour porter du fruit. Et c’est ainsi que le Seigneur se glorifiait en envoyant ses collègues, même des patrons, dans son bureau pour qu’elle leur annonce la Bonne Nouvelle du Seigneur Jésus.
Comment faire ? Poses la question au Saint-Esprit pour qu’il te dise comment servir Dieu dans ce que tu fais. Même si tu es appelé à l’un des ministères à temps plein, il te le dira au moment opportun. Là où tu te trouves, c’est là, ta “chaire” du moment.
Oui, dans ce que tu fais, sers Dieu de sorte qu’une fois face à toi avec le Père, tu puisses dire : « j’ai fait l’œuvre que tu m’as confiée. Je t’ai servi. ». Peut-être que tu n’auras JAMAIS l’occasion de t’arrêter devant une assemblée avec un micro pour donner un sermon, pour conduire la prière… Peut-être qu’on ne t’appellera jamais d’un des titres : pasteur, évangéliste, prophète, docteur, Apôtre… Il se peut que le Seigneur te dise un jour : “cette classe d’école, ce restaurant, ce bureau de standardiste, ce garage, cet atelier de couture, ce salon de couture, ce foyer, ta belle-famille… c’était cette chaire qui t’était destinée.
Il y a des témoignages des personnes qui ont servi Dieu en exhortant, évangélisant, en ramenant des cœurs à Jésus-Christ, en enseignant, et le Seigneur honore sa Parole par des miracles de toutes formes dans l’exercice de leurs métiers séculiers. Leurs vies servent toujours de modèles d’engagement pour Dieu. Je pense à Robert Letourneau, dont la biographie est écrite sous le titre de : « Dieu dirige mes affaires. » Je suis sûre que l’Eglise l’aurait perdu, si on l’avait forcé pour le consacrer pasteur en plein temps. Mais il a servi Dieu en tant qu’homme d’affaires-évangéliste, et il l’a très bien fait, par la grâce de Dieu.
J’ai commencé à servir Dieu sans connaître les titres ecclésiastiques. D’ailleurs, jusqu’aujourd’hui, je ne suis attachée à aucun titre. Au cours de mes études dans un autre pays, je nettoyais l’église avec plaisir, parce que j’aime faire le ménage, c’était un plaisir pour moi de mettre ceci au service de ce grand Dieu qui avait fait un GRAND MÉNAGE dans ma vie.
Dans les premiers versets d’Exode 1, le Seigneur nous fait l’éloge de deux sage-femmes qui l’ont servi et il les a convenablement récompensées. Actes 9, nous parle d’une autre, Tabitha ou Dorcas qui a servi le Seigneur dans les œuvres sociales : elle s’occupait des besoins vestimentaires des veuves. Allez-y découvrir la récompense qui a été la sienne.
La récompense
On aurait évité beaucoup de dérives et de ridicule jetés sur l’Eglise si certains avaient accepté convenablement occuper leur poste séculier plutôt que, de se forcer à être prophète interplanétaire ou pasteur mondial.
On aurait eu des changements dans nos institutions étatiques si d’autres savaient qu’ils y sont pour servir Dieu et non s’enrichir.
Nos enfants influenceraient la société dont on rêve, si certaines d’entre nous savaient qu’il n’y a rien de mal à avoir sa petite activité discrète tout en suivant de près l’éducation de leurs enfants que, de s’auto proclamer coach 2.0 ou conférencières ou tout nouveau titre en vogue.
On règne, on porte du fruit dans le domaine où Dieu nous a établis. Si on force, même en produisant nos “résultats”, chez Dieu c’est nul.
Le plus important c’est de porter du fruit qui demeure afin de glorifier le Seigneur Jésus. Si nous sommes fidèles là où nous sommes actuellement, le Seigneur nous confiera d’autres choses pour sa gloire et notre épanouissement.
La vérité est que Dieu ne récompense pas les titres, mais la FIDÉLITÉ dans ce qu’il nous a demandé de faire.
Tu es utile pour Dieu. Tu es équipée aussi pour nous bénir.
Le Rhema, il y a la Vie en ce que nous vous apportons !