Hello les porteurs et les porteuses de Vie.
Je viens de créer une nouvelle catégorie qui s’intitule : « sur le chemin de la vie… » J’y partagerai les leçons apprises au cours de ma petite expérience de vie. Vous pouvez aussi me faire parvenir les leçons que vous avez apprises au travers de bonnes ou mauvaises expériences. Nous pourrions examiner ensemble et publier pour le bénéfice de plusieurs.
On y va avec cette première :
Un jour, j’ai eu la visite d’une de mes copines (que je vais nommer Ketura), on ne s’était pas revue pour au moins une année. Dans nos échanges, elle me dit ceci : « Audrey, dès que j’irai dans la ville où se trouve ma tante, je lui demanderai pardon. Depuis que je vis seule, j’ai compris que, beaucoup de choses ne sont pas toujours évidentes. D’une part, comme prendre en charge le loyer, acheter de la nourriture, payer les factures. Souvent, avant d’avoir mon salaire en mains, c’est déjà fini dans les dépenses. Je me demande comment ma tante faisait en ayant trois personnes en sa charge sans jamais se plaindre. Et d’autre part, gérer la solitude qui est souvent pesante pour moi. J’ai même failli déprimer pendant les premiers instants, j’avais toujours besoin de la compagnie. »
En fait, Ketura vivait chez sa tante avec ses deux cousines qui sont les filles de sa tante. Quand elle a commencé à travailler, elle a résolu d’elle-même de ne participer qu’au strict minimum dans les charges de la famille. Je l’avais déconseillée une telle résolution, en l’encourageant plutôt à aider sa tante dans les charges ménagères autant que possible, car je reconnaissais par expérience que ce n’est pas toujours facile. Cependant, elle a refusé catégoriquement malgré mes insistances. Au final, j’ai dû laisser tomber la discussion parce que cela engendrait quelques frictions entre nous, car elle pensait que je prenais parti. Néanmoins, dans tout ceci, je n’ai jamais entendu ma copine exprimer un peu de gratitude pour ce que sa tante faisait.
Par contre, elle se justifiait par le fait qu’une de ses cousines qui était en pleine crise d’adolescence gaspillait la provision que sa mère achetait sans que celle-ci (la tante de Ketura) ne la reprenne. Par ailleurs, elle prétendait que sa présence physique auprès de sa tante compensait sa participation financière.
Dieu faisant grâce à la tante, elle s’est mariée, et a rejoint son mari dans une autre ville, c’est ainsi que Ketura s’est retrouvée à se louer une maison avec toute la responsabilité qui y incombe.
Sur le chemin de la vie :
Faisons de la gratitude un style de vie.
Vous savez, il est très important d’être reconnaissant envers les personnes qui nous acceptent dans leur vie et font tout pour partager ce qu’elles ont avec nous. Ces personnes pensent à nous dans les moindres détails de leur quotidien. Elles planifient en tenant compte de nos besoins. Pour cela, montrons-nous reconnaissants en appréciant ce qu’elles nous apportent, peu soit-il (matériellement, financièrement, physiquement, émotionnellement, spirituellement…) Etant donné que, nous ne saurons jamais le prix qu’elles payent pour faire face à certaines responsabilités. C’est pourquoi, ne regardons ni à leurs défauts ou quelques autres faits avant de leur manifester de la gratitude, peut être à leur place, nous n’aurions pas fait mieux. Par conséquent, Soyons focalisés sur le bienfait.
Il y a des gens qui supportent des employeurs désagréables rien qu’à l’idée de penser que nous sommes sous leur coupe. Elles se demandent, toutefois, si elles quittent cet employeur, qu’en sera-t-il de la scolarité d’un tel… des médicaments de l’autre, … du loyer, des ordonnances, de la nourriture… ?
Certains gardent une coiffure pendant deux mois juste pour que vous ne manquiez pas du petit déjeuner. D’autres s’abstiennent du petit déjeuner afin que vous puissiez avoir le goûter ou le dessert. Il y en a qui portent presque la même tenue aux cérémonies solennelles pour que vous ne manquiez pas de nouvelles tenues. Cependant, elles ne vous le feront jamais savoir.
Donc, apprenons à apprécier l’apport positif et sacrificiel de ces personnes dans nos vies.
Pendant mes études au Sénégal, ma sœur m’avait hébergée. Comme dans presque toutes les capitales, le coût de la vie est cher à Dakar. Par expérience, certaines personnes ne manquaient pas de me demander comment je m’en sortais en tant qu’étudiante. Je leur répondais que Dieu m’avait faite la grâce d’être dans une famille dans laquelle je ne manquais de rien.
En effet, j’avais tout à ma disposition, et on ne me demandait rien comme contribution. Chaque fois que, j’essayais de donner un coup de main à ma sœur, elle me disait de ne pas me sentir gênée, mais d’en profiter. Selon elle, l’entreprise de son mari prenait en charge tout ce qu’il nous fallait. Mais ce n’était pas une prise en charge gratuite, c’est parce que mon beau-frère y travaillait comme employé.
Le Saint Esprit m’avait inspirée ceci : De façon spéciale, au moins une fois, chaque trimestre, je leur exprimais ma profonde gratitude de m’avoir accueillie dans leur famille et de me faire bénéficier de tous les avantages qui y sont attachés
Je ne prenais rien pour acquis, car je voyais mon beau-frère se lever à 5h du matin afin d’être ponctuel au bureau… je le voyais rentrer souvent tard pendant que ses enfants dormaient, alors qu’il ne les avait pas vus au réveil … Certains week – end je le voyais partir travailler … Des fois, malade, il s’efforçait d’aller travailler quand même. Tout ceci pour qu’à la fin du mois, l’entreprise remplisse sa part d’engagement. En plus, c’est ma sœur qui était sa femme, je ne sais pas ce qu’elle supportait dans le secret à cause de certains de mes écarts de comportement. Mais je n’ai jamais été mise au courant de quelques mécontentements.
Pour ma copine, elle a la grâce que sa tante est encore en vie pour se racheter. Mais pour certains d’entre nous, il pourrait être trop tard un jour, c’est en ce moment que nous nous rendrions compte qu’ils en faisaient assez pour nous.
Appliquons-nous à faire partie de ceux qui font de la reconnaissance un style de vie. Ne manquons pas d’occasion pour remercier promptement nos bienfaiteurs qui n’attendent pas toujours une contribution quelconque de notre part. Laissons-les savoir que nous les apprécions ainsi que leurs efforts qui ne sont pas vains.
La reconnaissance silencieuse ne profite à personne, ouvrons la bouche et disons merci aux gens.
J’ai écouté un enseignement de Joyce Meyer où elle recommande ceci : « et si pour une fois, nous arrêtons de faire ‘’tout un plat’’ ce que les autres n’ont pu faire pour nous, mais décidons de faire ‘’ tout un plat’’ le bien qu’ils ont fait ! » J’ai reçu cette recommandation, et ai demandé la grâce à Dieu à m’aider dans ce sens.
Dieu aime les cœurs reconnaissants envers lui, et aussi envers les Hommes qu’ils utilisent pour nous faire du bien.
Sur le chemin de la vie : Adoptons l’attitude du lépreux qui est revenu remercier Jésus qui l’avait guéri de la lèpre alors que les neuf autres qui ont été aussi guéris ne sont plus revenus pour le faire. (Luc 17 :11-19)
Pour ma part, je suis reconnaissante au Seigneur pour la vie de chacun d’entre vous. Je vous remercie également de faire partie de mes lecteurs.
Ps:La gratitude ou la reconnaissance c’est l’attitude de reconnaître un bienfait recu, un service reçu. Faire savoir au donateur ou au bienfaiteur qu’on apprécie ce qu’il a fait.
Le Rhema, il y a la Vie en ce que nous vous apportons !
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