Hello,
Les porteurs-Porteuses de Vie ! je vous souhaite dans les bonnes grâces du Seigneur ! Profitez-en tout lui exprimant votre reconnaissance.
Le jour où j’ai commencé une vraie relation avec Dieu :
C’est le jour où j’ai compris que ma valeur ne dépend pas de ce que je fais, mais de qui je suis. C’est quand j’ai compris que Dieu m’aime telle que je suis, mais que son amour ne me laisse pas tel. C’est le jour où j’ai cessé de tâcher d’atteindre la performance extérieure.
Le jour où j’ai commencé une vraie relation avec Dieu :
C’est quand j’ai commencé à être sincère et honnête avec lui. Je lui ai fait savoir que je ne voulais pas de l’hypocrisie religieuse où on prétend que tout va bien, tout est rose, alors que c’est faux. Ce jour, je lui ai dit que je ne voulais pas être une qui a du succès dehors, celle qu’on complimente, mais qu’au fond de moi c’est l’échec.
Ce jour, je lui ai confié que je voudrais tellement être vraie avec lui, de sorte que ceux qui sont proches de moi, puissent percevoir mon mal être, au-delà de mes efforts à rester forte.
Le jour où j’ai commencé une vraie relation avec Dieu :
C’est le jour où j’ai décidé d’être sincère avec lui et les autres : Lorsqu’il m’arrive de convoiter, de jalouser, d’envier ce qui appartient à autrui…Les jours où, je n’ai pas envie d’aller à l’église… Ce moment où je veux me venger… Je vais dans sa présence et je lui déverse mon cœur, je lui demande de le nettoyer et de faire taire en moi, tout monstre froid.
C’est le jour où après, avoir pardonné, mais la douleur est toujours intense. Je lui dis : « Papa, je t’ai obéi, mais j’ai trop mal. » Il n’a jamais nié ma douleur, il n’a jamais étouffé ni mes sentiments ni mes émotions pour qu’ils se transforment en amertume. Il m’a par contre permis de verser ces larmes de trop, il m’a entourée de ses bras de consolation et m’a restaurée.
Le jour où j’ai commencé une relation avec Dieu :
C’est lorsque j’ai cessé de me considérer comme trop spirituelle pour ne pas partager mes problèmes avec l’autre qui ne connait pas autant que moi. C’est le jour où certains m’ont trouvé trop transparente, étalant trop ma vie. Non, c’est une façon pour moi de rassurer l’autre que je suis aussi passée par ce qu’il vit, mais Dieu m’a secourue. Donc, la même grâce est disponible pour lui.
C’est le jour où j’ai cessé d’être désolée d’être humaine, parce que je peux aussi commettre des erreurs et que je ne connais pas tout.
Ce jour, j’ai cessé de proclamer dans la présence de Dieu mes forces. Mais je lui parle simplement : « Papa, je suis ta fille qui aspire à être ce que tu as prévu qu’elle soit, mais je manque parfois la cible. J’ai besoin de ta miséricorde et ton assistance. »
Voici, un des aspects de ma relation avec le Seigneur. Ce n’est pas parce que j’ai Dieu dans ma vie ou que je le sers que tout coule à l’eau de rose. Je connais mes moments de ténèbres. Des fois, le vent est tellement fort dans mes branches… D’autres fois, c’est mon passé qui me défie, ou encore tout l’enfer qui se dresse contre moi.
Souvent, je n’ai eu que Dieu qui a cru en moi. Mais c’était suffisant. Cependant, dans tout ceci, je fais le choix de rester attacher à ma Racine, de marcher dans la vérité dans laquelle le Saint-Esprit me conduit et de me laisser être conduite par sa Lumière.
Sans regret et doute, je peux vous assurer que Dieu est bon et fidèle, il est digne de confiance. Il nous faut croire et accepter son amour, c’est ainsi que notre assurance de sa présence grandira et nous ne sortirons que victorieux des épreuves.
Le Rhema, il y a la Vie en ce que nous vous apportons !